Le célèbre Préfet Haussmann a certes permis l’éclosion d’un Paris plus aéré, avec des rues et des avenues dégagées. Les vieilles maisons insalubres ont été détruites au profit d’immeubles robustes avec des appartements plus habitables.
Mais le résultat esthétique n’est pas toujours à la hauteur. Les façades se ressemblent toutes, l’ennui guette l’observateur de ces nouveaux ensembles sans âmes, faits pour la spéculation immobilière mais éloignant les architectes originaux.
Au début de ce nouveau vingtième siècle, la tendance commence heureusement à s’inverser.
La Ville de Paris, imitant en cela la capitale belge, a lancé le « concours des façades » depuis 1898. Elle incite à plus de recherche, plus d’originalité de la part des promoteurs et architectes.
Le progrès technique favorise aussi l’émergence de nouveaux bâtiments étonnants. Par exemple, l’ascenceur se généralise et les étages du haut ne sont plus réservés au plus pauvres.
En outre, un décret de 1902 libère les inventions pour les parties hautes des immeubles.
Les résultats de ces efforts convergents ne se font pas attendre et j’ai pu observer de forts belles constructions dans le 16ème arrondissement.
Je vous livre un exemple observé avenue Victor Hugo. L’architecte Charles Plumet nous propose un Art nouveau inspiré – très librement – du Gothique.
Nous allons rechercher un nouvel appartement dans un immeuble de ce style…peut-être celui-là? J’ai commencé ce jour à discuter avec le concierge pour savoir ce qui pouvait se libérer.
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