14 avril 1909 : Le rayonnement de Marie Curie sur ma fille

Nous avons beaucoup parlé à notre fille Pauline de Marie Curie. La première femme à enseigner à la Sorbonne, qui a découvert le polonium puis le radium et a travaillé sur les radiations.

Le prix Nobel de physique 1903 s’est fait seul, sans moyen, dans un laboratoire vétuste qui relevait plutôt du hangar à pommes de terre. Elle a manié à la main des tonnes de minerais pour mener à bien ses expériences et a souvent atteint les limites de l’épuisement. Elle a passionnément aimé son mari Pierre, savant lui aussi et décédé accidentellement. Elle continue des travaux commencés en couple  et maintenant suivis par le monde entier.

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Marie Curie, prix Nobel, fierté nationale

La scientifique d’origine polonaise fait l’objet d’une admiration fervente au sein de notre petite famille. J’ai plusieurs fois pris sur mon temps de travail pour assister à ses cours (auxquels je ne comprends pas grand-chose) et je collectionne les photographies de cette héroïne moderne dans un album que ma petite Pauline consulte avec délice en me posant beaucoup de questions.

Ce soir je lui raconte à nouveau l’histoire de cette Marie si forte, de ce modèle pour des générations de futures étudiantes. Pauline a quatre ans, elle n’en est pas là et pour elle, Marie Curie, ce sont de beaux cheveux frisés, une longue robe noire et des tours de magie sur des substances qui émettent une drôle de lumière. Je m’efforce de lui faire mémoriser quelques éléments importants de la vie de notre prix Nobel national :

«  Ecoute-moi bien : Marie Curie a découvert le radium et le …… ?

Ma fille, la bouche en cœur, complète avec un sourire désarmant :

– ….le Paulinium! «

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