Un déjeuner d’affaire avec quelqu’un qui ira loin: Louis Renault, 30 ans, installé à Boulogne-Billancourt.
Ce dernier est à la tête d’une société qui prend de l’ampleur -près de 2 000 ouvriers – et qui construit des automobiles moins chères qu’ailleurs, plus légères, moins luxueuses que d’autres… mais pas forcément moins fiables.
Il a des idées plein la tête comme le fait de lancer des véhicules équipés d’un compteur qui indique le prix de la course (appelé taximètre), conduits par un chauffeur que l’on peut héler dans la rue, pour être transporté d’un point à un autre, en ville.
Il a aussi un vrai sens commercial: il a déjà ouvert une filiale en Allemagne et une autre en Angleterre. Il se fait aussi remarquer au Grand Prix de l’Automobile club de France
Va-t’il rattraper un jour le premier constructeur français, Peugeot?
En attendant, il a déjà dépassé la myriade de petits constructeurs et assembleurs d’automobiles français. Il construit pour des clients comme moi, sans fortune, mais avec quelques moyens cependant.
Je suis sûr que la police et l’armée auront un jour besoin de ses services.
A suivre…