C’est la triste conclusion à laquelle nous arrivons actuellement dans le cadre des arbitrages interministériels sur la création des futures brigades mobiles.
L’achat de véhicules est considéré comme trop risqué (les autos sont jugées comme peu fiables, pas assez robustes) et trop coûteux.
Le ministère des armées qui dirige la gendarmerie d’une part, la puissante et influente préfecture de police d’autre part, font valoir le fait que les futures brigades mobiles ne sauraient disposer de moyens qui ne seraient pas mis simultanément à la disposition de toutes les autres forces de sécurité. La jalousie, la ranceur vis à vis de ce projet qui dérange les habitudes de beaucoup, est forte.
Une réunion au sein du ministère de l’intérieur pour bien caler notre stratégie face à ces oppositions plus fortes que ce qui était attendu nous conduit à revoir nos demandes à la baisse.
Nous renonçons donc aux moyens spéciaux en matière de transport. Nous demandons bien la création de brigades mobiles à la compétence territoriale plus étendue que les forces de police actuelles. Nous préconisons toujours qu’elles utilisent les dernières découvertes de la science. Mais nous renonçons à l’achat d’automobiles pour le moment.
Reste à espérer que les bandits et malfaiteurs feront le même choix budgétaire! Ceux qui vondront quitter précipitemment un département auront, espérons-le, la « délicatesse » -vis à vis de nous -de le faire …en train!
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