Flotte américaine de l’Atlantique, US Navy, 1908
Au moment où le président Théodore Roosevelt achève son mandat, on s’interroge sur la montée de l’impérialisme américain.
Il y a quarante ans, l’Alaska avait déjà changé de mains et quitté le giron russe pour sept malheureux millions de dollars.
Les Etats-Unis donnent maintenant l’impression d’être partout chez eux, sur le continent américain. Ils sont vigilants sur ce qui se passe à Samoa, aux Antilles ou à Hawaii. Ils occupent partiellement Cuba et ont veillé à l’indépendance de l’île vis à vis des Espagnols.
T. Roosevelt est un grand lecteur d’Alfred Mahan, le militaire stratège, le contre-amiral érudit qui a construit une bonne part de la doctrine diplomatique américaine.
Le contre-amiral Alfred Mahan : » Il est vain de s’attendre que les gouvernements agissent en permanence sur d’autres fondements que celui de l’intérêt national. Nous devons donc suivre notre intérêt égoïste. »
Lorsqu’on lit Mahan, on devine ce que les Etats-Unis deviennent ou vont devenir.
Pour lui, la puissance n’est pas de posséder des colonies comme le font les états européens. Cela serait trop coûteux et souvent contraire à la morale (liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes).
Les USA doivent copier à bon compte la Grande Bretagne. La vraie puissance de l’Empire britannique n’est pas dans ses possessions terrestres mais dans sa marine de guerre, protégeant sa marine marchande qui peut se ravitailler dans de multiples bases disséminées à travers toute la planète.
Les chiffres qui nous parviennent d’Outre-atlantique sont éloquents. Mahan a été parfaitement suivi par l’exécutif américain:
– en 1890, la flotte de guerre américaine occupait le 6ème rang mondial ;
– en 1908, elle occupe le 2ème rang, au coude à coude avec l’Allemagne.
La bannière étoilée va pouvoir s’étendre sur les océans et concrétiser ce rêve d’un autre idéologue américain, Josiah Strong: « Dieu a confié une tâche à l’Amérique. Elle doit régénérer le monde et sa victoire finale montrera qu’elle était la plus apte. »
Le populaire Président T. Rooservelt, passionné de chasse et de boxe, a tout fait, lors de son mandat, pour porter son pays au plus haut.
Le continent américain devient l’arrière-cour des Etats-Unis. Et ceux-ci se comparent déjà à ce qu’ils pensent être les puissances de demain. La France ? L’Angleterre ? L’Allemagne ? Non… les regards des anglo-saxons du Nouveau-monde se portent plutôt vers… le Japon et la Chine.
est ce que limperialisme americain a des cause et des consequenses
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biensur l’imperialisme américain a beaucoup de causes et de conséquences
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bon pour moi vous étes un peu ferme avec vos données si vous pouvez étre plus vaste et élargir vos données ce serait mieu!!!merci pour votre comprehension!!
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c’est po clair
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merci mains vous n etes pas preci
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c pas tres clair mais c bien
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Il est très précis me semble t-il…il a voulu mettre à nu la rupture marquée par les USA quant à leur forme d »impérialisme…C »est très différent de l »impérialisme européen…l »occupation de l »espace n »est pa une priorité pour eux.
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vous êtes superficiels dans vos infos
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Comme vous pouvez le constater dans la présentation de ce blog, il n’y a qu’un seul rédacteur des articles.
Peut-être êtes vous superficiel dans votre orthographe ?
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