Une cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Londres qui a provoqué quelques polémiques
Que penser de ces Jeux Olympiques de Londres ?
Victoire du sport ou du chauvinisme national ?
Il y a eu de beaux moments comme la performance d’Oscar Swahn qui, à soixante ans, a remporté une médaille d’or en « tir sur cerf courant ». Le Suédois a provoqué l’admiration de la foule du White City Stadium par son calme et son exceptionnelle habileté. Je pense que nous ne reverrons pas de sitôt un sportif de haut niveau de cet âge.
Autre instant d’émotion quand le marathonien italien Dorando Pietri a achevé la course longue de 42 kilomètres, en première place, à bout de forces. A quelques mètres de l’arrivée, il s’est effondré plusieurs fois, s’est relevé courageusement et a fini soutenu par un public enthousiaste. Nous sommes quelques-uns à regretter sa disqualification finale : les arbitres lui reprochent d’avoir été aidé et porté par des supporters pour finir l’épreuve.
La terrible arrivée du marathonien italien Dorando Pietri
On pourrait aussi parler des sympathiques William et Charlotte Dod, le frère et la soeur, tous les deux médaillés en tir à l’arc.
On n’oubliera pas les finalistes en lutte gréco-romaine, Martensson et Andersson. Le second a accepté de repousser d’un jour la finale pour permettre au premier, Martensson, de se remettre d’une blessure. Beau geste. D’autant plus que c’est finalement Martensson qui a eu la médaille d’or !
Les Jeux sont aussi une occasion unique pour les vingt-deux nations représentées, de montrer leur force et leur détermination.
Cela a commencé au moment du défilé d’ouverture.
Pas moins de trois querelles autour des drapeaux !
Les Suédois ont refusé de défiler parce que leur drapeau n’était pas hissé de façon permanente dans le stade. Les Finnois, membres de l’Empire russe, ont fait la tête, de façon ostensible, en marchant derrière la bannière du Tsar. Quant aux Américains et aux Anglais, ils sont à l’origine d’une invraisemblable polémique ; les premiers refusant de « tremper » leur bannière toute républicaine dans un grand vase béni… par le Roi britannique et les seconds voulant interdire, dès lors, que celle-ci soit déployée.
Tout cela est bien futile et gâche un peu la fête.
Nous, Français, avons de bonnes raisons de rentrer la tête haute de ces Jeux de Londres.
Notre pays est quatrième sur vingt-deux et nous avons décroché dix-neuf médailles dont cinq en or.
Les esprits chagrins remarquent cependant que sans les épreuves de tir et sans l’escrime ou le cyclisme, nous n’aurions pas eu beaucoup de compatriotes sur les marches des podiums. C’est vrai. Nous ne sommes manifestement pas très doués en athlétisme.
A qui la faute ?
Les jeunes Anglais et Américains, grands vainqueurs de ces quatrièmes Olympiades, passent, dans leurs écoles et universités, tous leurs après-midi à faire du sport. En France, on préfère l’austérité cérébrale des versions grecques et latines. C’est un choix… qui ne conduit pas à faire des étincelles au « 100 mètres » ou au « lancer de javelot » !
Déjà la domination anglo-saxonne sur l’athlétisme. ujourd’hui 100 ans plus tard, c’est toujours pareil avec la Jamaïque qui sort des bois à grands pas et la France toujours maître mondial de l’escrime. Mais, mais les Brits ont trusté toutes les médailles d’or dans le cyclisme. Ils évoluent, alors que nous en athlé on fait du surplace.
Merci pour ce blog super génial
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